Le récit est utilisé en culture et en marketing
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> Sur le plan littéraire (ou storytelling traditionnel)
Les contes, les mythes, les légendes ont toujours fasciné les hommes. Imaginaires ou réelles, ces histoires contribuent principalement au rêve. La transmission d’un récit par oral se retrouve au 18e siècle avant Jésus-Christ. La première trace écrite (sur un papyrus) remonte au 19e siècle avant J.-C., en dehors des dessins préhistoriques bien sûr…
En Europe, les histoires transmises oralement ont perduré jusqu’au 17e siècle, époque à partir de laquelle elles seront diffusées plus largement par les livres, sous forme de textes linéaires ou de bandes dessinées ; l’accélération des techniques audiovisuelles ont ajouté de nouveaux supports comme les films et dessins animés. Les web-séries connaissent actuellement un fort engouement.
Sur un plan culturel, elles emportent toujours l’adhésion pour peu qu’elles soient servies par un personnage à l’incarnation marquée. De Robin des Bois à Sinbad, de D’Artagnan à Harry Potter, les histoires entraînent régulièrement un engouement : identification à des héros réels ou fictifs, le public jeune ou moins jeune répond toujours présent, notamment au phénomène de saga (le plus emblématique étant peut-être Anakin Skywalker…).
> Sur le plan de la communication (ou storytelling marketing)
C’est le volet qui nous intéresse. Dans les pays anglo-saxons, où cette pratique s’est répandue dès les années 60 et plus nettement à partir de 1980 (en publicité comme en politique), l’appellation « storytelling » a été conservée puisqu’il s’agit toujours de raconter une histoire.
En marketing, pour convaincre des clients, le storytelling s’avère un moyen plus performant que les techniques de com traditionnelles. L’approche va être quasiment la même qu’en littérature : marquer les qualités d’un héros ou d’un produit, installer un contexte, véhiculer des sentiments universels, faire rêver, susciter une identification, réveiller de l’émotion pour créer de l’empathie. Mais ici, le but est de déclencher de l’adhésion à un message et/ou un acte d’achat d’un produit ou d’un service.
Quel que soit le medium, le fait de partager une histoire intéressante est un enjeu pour lequel le storywriter reste indispensable.